Les personnes tatouées au poisson koï vous diront qu’elles l’ont fait pour la chance et la fortune qui symbolisent ce poisson.

Mais, il y a bien plus : la hardiesse, le courage. En effet, la légende affirme que la carpe koï ose remonter le fleuve jaune à contre-courant et se transforme alors en dragon doré.

Que pouvons-nous apprendre de plus sur le beau koï si on souhaite en élever un ?

Poisson koï : les indispensables pour en posséder

Le koï est comme vous le savez le poisson ornemental le plus prisé au pays du soleil levant et presque partout dans le monde pour ceux qui peuvent se l’offrir. Car oui, la possession de ce poisson nécessite un petit budget et il s’avère avant tout indispensable de disposer d’un jardin et d’une source d’eau capables de le recevoir.

Un étang, un bassin dans votre cour pourra en accueillir au moins un à raison de 1500 litres d’eau par individu. Un poisson koï digne de ce nom vous coûtera dans l’ordre de 200 à 300 euros l’unité.

Poisson koï : comment l’entretenir

Votre poisson ne pourra survivre que dans un bassin en extérieur. Enlevez-vous de la tête de le mettre dans un aquarium ! Sachez qu’il grandira bien vite même si vous le prenez tout petit.

Pour prendre soin de koi, il faut :

• disposer de la surface et du volume d’eau adéquats pour sa survie (le koï chagoï peut mesurer jusqu’à 80 cm à l’âge adulte)

• maintenir cette eau à la température moyenne de 20 à 23 degré (la carpe ne survivra pas longtemps à plus de 32 degré)

• doter le bassin d’un système de filtration approprié

• savoir distinguer un mâle d’une femelle koï

• aménager une frayère dans le bassin pour recevoir les œufs.

Il arrive que les carpes koï sautent hors de l’eau. Un bassin large réduira les risques de blessures dues aux chutes en bordure.